Tu sais, un jour j'ai cru qu'on aurait pu raconter notre vie... Elle n'était pas si mal à cette époque. Si seulement ça n'était pas arrivé... On était tous du genre un peu rêveur. Et ça aussi c'était pas si mal...
Rue-des-Etoiles
[ C'était notre Histoire ]
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[ C'était notre Histoire ]
Vendredi 1er mai 2009 à 19:47
Elle me parlait toujours de N. Ils se parlaient beaucoup, pas tant au lycée, mais ils s'entendaient bien. Il lui racontait beaucoup de choses. Des choses sur sa vie à Elle. Des choses qu'Elle cache au plus profond d'elle. C'était un mec simpa, mais c'était bisarre. C'était comme s'il savait tout de nous.
Je voyais bien qu’elle ne l’apprécier pas seulement comme un pote. En faite, je ne voyais pas bien ce qu’Elle ressentait, même si au bout d’un moment, lorsque ses larmes ont commencées à couler, je ne me faisais plus d’illusions. Je comprenais ses sentiments, je crois qu’au fond j’avais les même…
« La rencontre de deux êtres. Souvent on n’y accorde aucune importance. Au début. Puis au fur et à mesure des liens se tissent. On n’y prend pas vraiment garde. On aime juste ce sentiment. Celui de plaire à quelqu'un. Ce n'est pas forcément de l'amour. Parfois ca l'est. On n’ose pas encore y croire. Comment cela pourrait être possible ? Les jours passent. Les rires fusionnent. Impression d'une parfaite osmose. On commence à se poser des questions. On y pense de plus en plus souvent. On ne peut se l'avouer. Et ca fait mal. On commence à ne penser qu'à cet être. Il hante nos pensées. Parfois même on rêve d'être dans ses bras. Alors on chasse ces pensées. Non. Il faut cesser de pensé à lui. Mais c'est plus fort que nous. L'amour ne s'en va pas comme ca. Et on se sent de mieux en mieux. Avec lui. De plus en plus mal. Avec soi-même. Pourquoi tout cela nous fait si souffrir ? On ne sait pas vraiment. On est en lutte contre nous. On ne sait plus où on en est. Mais en même temps on aime ce mal. Et on continue. Puis un jour on y croit. On est sur. C'est lui. Lui qu'il nous faut. Avec qui on aimerait rester des heures. Parler. Rire. S'embrasser. Etre au creux de ses bras. Le regarder. Comprendre. Et s'émerveiller de tout. On en devient stupide. Au creux d'un rêve. Rêve éveillé. Doux parfum d'un paradis. Artificiel. Puis on se prend à rêver. Qu'à deux on est invincible. Tout ca fait mal. Alors on attend. Après tout c'est à lui de venir. Oui sans doute… Il est Céleste. Elle est Nébuleuze. Au gré du vent. Au gré du temps. Qui s'en va si vite… »
Mais tout ne se passe jamais comme prévu. C. et N. se rapprochaient de jours en jours. Et ca se voyait. Ca se voyait qu'ils se cherchaient. Bien sur, ce ne fût facile pour Elle.
Exxxxxxx En même temps, qui n'aurait rien ressenti ?
Exxxxxxx En même temps, qui n'aurait rien ressenti ?
Vendredi 1er mai 2009 à 22:27
Notre premier concert, pas le meilleur musicalement, mais concernant les émotions, les sensations c'était une des plus belles journées de ma vie. D'ailleurs, ce jour là, je Lui ai tout dit. Tout révéler. Du moins le principal. Qui tenait en quelques mots. Bien évidement sa réponse ne m'a pas étonné. Mais pourtant, j'étais heureuse. Je me sentais légère. Enfin libre. J'affichais un grand sourire. Mais je n'ai jamais mentie. Il était sincère ce sourire.
Si seulement cela avait duré plus longtemps... Bien sur, je me suis sentie mal, j'ai pleuré, j'ai voulu tout détruire, j'ai même presque voulu mourir.
Si seulement cela avait duré plus longtemps... Bien sur, je me suis sentie mal, j'ai pleuré, j'ai voulu tout détruire, j'ai même presque voulu mourir.
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien
Il m'avait dit que, rien ne changerait, que ca resterait comme avant. Pourtant je sentais une différence. Il était plus loin. Il s'éloignait. J'ai crût le perdre. Ca fait si mal.
Vendredi 1er mai 2009 à 22:35
Cette fin d'année se termina tout de même pour le mieux. Se retrouvant le plus de temps avec Eux, à ce bar, ou sur cette pelouse. Un sourire gravé sur nos lèvres. Comme des enfants.
Puis il y eut de la musique, des soirées, des examens, et enfin les vacances, la Séparation.
Finalement ca ne fit de mal à personne. Encore plus heureux de se retrouver deux mois plus tard.
N. n'était plus avec C.
Puis il y eut de la musique, des soirées, des examens, et enfin les vacances, la Séparation.
Finalement ca ne fit de mal à personne. Encore plus heureux de se retrouver deux mois plus tard.
N. n'était plus avec C.
